Voilà une démarche particulière que je tenais vraiment à vous présenter. C'est le grand auteur français Didier Van Cauwelaert (prix Goncourt en 1994 pour "Un aller simple), qui nous propose le premier Romanga.
L'auteur raconte dans une interwiew que lors d'une séance de signature, un monsieur lui tend un livre et demande une dédicace pour sa fille, tout en espérant qu'elle puisse un jour le tenir dans ses mains! Monsieur
Van Cauwelaert, très surpris interroge le père: celui-ci lui explique que sa fille souffre d'une maladie orpheline très rare, dégénérative. Cette maladie ne peut être traitée que par le seul médecin en France qui a fait des recherches, et parvient, grâce à un appareillage extrêmement sophistiqué (donc très onéreux) à sauver des enfants. Le problème: il est le seul à le faire, et il y a trois cents enfants en attente de traitement en France, certains ne peuvent pas attendre. Il est parfois trop tard pour certains d'entre eux. Tout cela a beaucoup touché Didier Van Cauwelaert, et il a trouvé cela inacceptable. L'idée lui est venu, en association avec les artistes Patrice Serres (illustrateur, qui a réalisé le manga qui accompagne le roman), et Soÿ peintre, dont les ouevres agrémentent les pages du livre, d'écrire un romanga.
Zédérem, est un jeune garçon quelque peu étrange, qui semble égaré dans un immense salon du livre. Il est très peureux, semble "ailleurs", il serait le fils d'un auteur de manga qui aurait du venir dédicacé son livre, mais qui n'est jamais venu. Louise, jeune réceptionniste va le prendre sous son aile et tenter de le ramener chez lui...
Vous pouvez lire le roman en premier, puis le manga, ou l'inverse, peu importe, mais n'oubliez pas d'admirer les illustrations de l'artiste Soÿ (qui a vraiment créé les tableaux vendus aux enchères au profit du traitement de la dystonie musculaire déformante). Les deux auteurs, ont décidé de céder leurs droits d'auteurs au profit de la même cause.
Non seulement, l'histoire est touchante, elle interpelle, c'est très bien écrit, le manga est sympathique (sans toutefois être parfait, surtout graphiquement...), "l'objet" , le livre est présenté de façon originale aux éditions Prisma, mais en plus tout les bénéfices sont reversés au profit des enfants atteints de cette ignoble maladie.
Une œuvre originale, sensible, multiple, un conte moderne dans lequel la fiction rejoint la réalité, que vous devez absolument vous procurer chez votre libraire, en plus de vous faire plaisir, vous apporter un peu de soutien à des enfants en sursis.
Je félicite, très humblement, chacun des auteurs de cette œuvre, et leur portent une immense admiration. Si seulement il y avait plus d'actions de ce genre, dans ce monde éditorial très mercantile et peu humain (mais c'est une autre histoire...),
L'auteur raconte dans une interwiew que lors d'une séance de signature, un monsieur lui tend un livre et demande une dédicace pour sa fille, tout en espérant qu'elle puisse un jour le tenir dans ses mains! Monsieur
Van Cauwelaert, très surpris interroge le père: celui-ci lui explique que sa fille souffre d'une maladie orpheline très rare, dégénérative. Cette maladie ne peut être traitée que par le seul médecin en France qui a fait des recherches, et parvient, grâce à un appareillage extrêmement sophistiqué (donc très onéreux) à sauver des enfants. Le problème: il est le seul à le faire, et il y a trois cents enfants en attente de traitement en France, certains ne peuvent pas attendre. Il est parfois trop tard pour certains d'entre eux. Tout cela a beaucoup touché Didier Van Cauwelaert, et il a trouvé cela inacceptable. L'idée lui est venu, en association avec les artistes Patrice Serres (illustrateur, qui a réalisé le manga qui accompagne le roman), et Soÿ peintre, dont les ouevres agrémentent les pages du livre, d'écrire un romanga.Zédérem, est un jeune garçon quelque peu étrange, qui semble égaré dans un immense salon du livre. Il est très peureux, semble "ailleurs", il serait le fils d'un auteur de manga qui aurait du venir dédicacé son livre, mais qui n'est jamais venu. Louise, jeune réceptionniste va le prendre sous son aile et tenter de le ramener chez lui...
Vous pouvez lire le roman en premier, puis le manga, ou l'inverse, peu importe, mais n'oubliez pas d'admirer les illustrations de l'artiste Soÿ (qui a vraiment créé les tableaux vendus aux enchères au profit du traitement de la dystonie musculaire déformante). Les deux auteurs, ont décidé de céder leurs droits d'auteurs au profit de la même cause.
Non seulement, l'histoire est touchante, elle interpelle, c'est très bien écrit, le manga est sympathique (sans toutefois être parfait, surtout graphiquement...), "l'objet" , le livre est présenté de façon originale aux éditions Prisma, mais en plus tout les bénéfices sont reversés au profit des enfants atteints de cette ignoble maladie.
Une œuvre originale, sensible, multiple, un conte moderne dans lequel la fiction rejoint la réalité, que vous devez absolument vous procurer chez votre libraire, en plus de vous faire plaisir, vous apporter un peu de soutien à des enfants en sursis.
Je félicite, très humblement, chacun des auteurs de cette œuvre, et leur portent une immense admiration. Si seulement il y avait plus d'actions de ce genre, dans ce monde éditorial très mercantile et peu humain (mais c'est une autre histoire...),
